21.12.10


Montréal 12.2010

16.12.10


Sur le Fleuve St-Laurent, Île-aux-Coudres
10.2010

24.11.10

Amis Bruxellois


Sauriez-vous me confirmer que j'ai bel et bien pris cette photo à la station Porte de Hal?

Merci!

9.11.10

De l'inversion noir et blanc du... négatif

« Dans l'inversion noir-blanc, les gris subissent eux aussi une permutation, mais de moindre amplitude, d'une amplitude d'autant plus faible qu'ils se rapprochent d'autant plus d'un gris moyen où les composantes noire et blanche s'équilibrent exactement. Ce gris moyen, c'est le pivot autour duquel tourne l'inversion, pivot lui-même immuable, absolu. A-t-on jamais cherché à définir et à produire ce gris absolu, réfractaire à toute inversion? »

Michel Tournier. Le Roi des Aulnes, 1970.

4.11.10

Cratère




Dans les faits

Mtl-Qc-Bxl, ce beau grand projet de parcours et rencontre de ces trois villes en photo, m'a fait découvrir la librairie/galerie/maison d'édition Husson, à Bruxelles, et l'esprit de Michel Husson, l'homme sage à ses rennes.

Voici un extrait de l'Infolettre no.43, reçue aujourd'hui, et qui résume à merveille la réelle situation du milieu de "l'art photographique", à laquelle j'ai eu la chance d'être confrontée depuis deux ans.

Bonne douche!


*

La quatrième biennale de la photographie à Bruxelles.
Une quinzaine de lecteurs se sont partagés les portfolios des jeunes (et moins jeunes) photographes qui sont venus demander un avis sur leurs photos, leur travail et souvent, chercher à savoir comment et où exposer ou se faire éditer.
La plupart de ces jeunes photographes étaient dans l'ignorance du marasme dans lequel se trouve l'édition des livres de photo au point qu'ils ignoraient que certains éditeurs non subventionnés par les pouvoirs publics ont tout simplement préféré complètement abandonner ce secteur d'activité dont la rentabilité est proche de zéro sinon négative !
La plupart des travaux que j'ai pu voir n'avaient fait l'objet d'aucune commande (savent-ils ce qu'est un travail de commande ?) et pour la plupart, n'étaient même pas une possible réponse à une question encore jamais posée.
Du vrai travail d'artiste....
Je veux bien, si leur papa est riche ou s'il vivent d'une autre activité rentable (plombier ou à la rigueur, avocat ou ingénieur), mais sont-ils entrés dans une école de photographie pour développer un talent de photographe du dimanche comme les peintres de sous-bois ?

S'ils ont entrepris ces études, c'est sans doute parce qu'ils vivaient dans l'illusion qu'ils allaient y trouver au moins un gagne-pain. De la brioche même, avec un peu de talent.
Mais alors, pourquoi ne le leur dit-on pas dans les écoles ? Pourquoi faut-il qu'ils doivent attendre trois ou cinq ans avant de découvrir qu'il y a beaucoup trop d'écoles et encore beaucoup plus de photographes pour couvrir les seuls besoins du marché et que s'ils ne trouvent pas de travail ou si celui-ci est aussi mal payé, ce n'est pas faute à la malchance ou à la médiocrité de leur talent mais bien à l'encombrement de ce métier pratiqué par trop de personnes, artisans ou amateurs.

Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit : les besoins du marché. Le "marché" qui a les moyens financiers d'acheter le produit de leur savoir-faire.
Car ce n'est pas grâce à la seule vente de leurs photos à des amateurs ou de leur signature à des spéculateurs qu'ils pourront vivre au quotidien.
Alors que la grande majorité des photographes devront vivre de la pratique de l'enseignement ou des travaux de commande (maladie honteuse qu'ils semblent toujours répugner à évoquer), on semble n'entretenir les étudiants que dans la seule dimension "artistique" de leur formation.
Comme si les étudiants en journalisme n'étudiaient qu'en vue de concourir pour le prix Pulitzer...
Alors, pourquoi ne leur explique-t-on pas comment apprendre à identifier et débusquer un client potentiel, comment monter un projet qui ait du sens (pour le client !), comment valoriser leurs démarches ?
Pourquoi ne voit-on jamais des simulations de travaux de "commande" dans les expositions des travaux de fin d'étude ? Pas une heure de cours ne semble jamais avoir été consacrée au travail "alimentaire".
Pourquoi ne voit-on jamais d'expositions de travaux de commande ? Et les dix photographes de Magnum qui ont fait un travail de commande pour le "printemps géorgien", cela compte pour du beurre ?
Est-ce qu'on briserait le rêve des étudiants en parlant vrai ou est-ce que ce sont les enseignants qui répugnent à intégrer ce savoir-faire (qu'ils ne maîtrisent peut-être pas eux-mêmes !) dans leur propre programme d'enseignement ?
Et si les ex-étudiants disposent du temps nécessaire et surtout s'ils en ont les moyens, pourquoi ne pas (aussi) photographier (et peut-être même exposer) leurs photos des derniers matriarcats de Patagonie, le reflet des gouttes de pluie dans une vitre cassée ou encore des fesses de femmes obèses si cela leur fait plaisir ?
Mais qu'on leur dise bien que ce ne sera pas souvent un gagne-pain !

Un enseignant dans une académie des Beaux-Arts me disait à quel point il était soulagé d'apprendre la photo à des adultes qui n'espéraient pas en faire un métier, ne voulant pas endosser la responsabilité d'inciter des jeunes à entreprendre des études qui les mèneraient, pour la plupart d'entre eux, à devoir exercer - sans autre formation utile - un autre métier que celui de photographe.


Husson-Editeur.be Lettre d'information n° 43
Novembre 2010

16.10.10

Décor






Princeville
09.10.2010

14.10.10







Notre-Dame-De-Lourdes, Kingsey Falls et St-Ferdinand
Octobre 2010

1.10.10










Train Montréal - Ottawa
Août 2010

15.9.10


Montréal 09.2010

9.9.10






Peru 2009





6.9.10

(eldorado)





Charleroi
hiver 2010

4.9.10



Paris 09.2009

3.9.10


Montréal 08.2010

2.9.10


Princeville, hiver 2010

30.8.10




Kingsey Falls 08.2010